Ecaillage de la couche picturale d’un tableau
Exemple d’écaillage de la couche picturale dû à un problème d’humidité: la toile s’est rétractée mais la couche picturale n’étant pas souple, se décolle du support, se soulève, se casse et tombe ….
Le problème peut exister aussi sur une huile sur bois; le bois lui aussi bouge avec le taux d’humidité ambiante.
Sous la couche picturale, entre l’enduit et le support, il y a en général une couche de colle à base d’eau ( colle de peau ) qui est très sensible à l’humidité. En cas d’hygrométrie très importante l’adhérence entre la couche picturale et le support diminue et disparait: la conséquence est l’écaillage de la couche picturale.
Il peut se produire un écaillage du à une mauvaise technique dans la réalisation du tableau: les différentes couches de peinture se désolidarisent les unes les autres par plaques.
Dans tous les cas, il est pratiqué un refixage de la couche picturale au support. Différentes colles sont utilisables selon les cas: de la colle de peau, de la cire-résine, des colles synthétiques. On refixe par la face de manière ponctuelle avec une spatule chauffante: on obtient ainsi une pénétration de la colle et on retrouve la planéité de la surface picturale.
Quand l’écaillage est très important ou général sur une huile sur toile, on pratique un refixage général par le revers de la toile. Les colles employées sont sensiblement les mêmes. Il est procédé d’abord à un cartonnage sur la couche picturale.