Cartonnages

Lorsque la couche picturale présente des soulèvements d’écailles ponctuels, on peut faire pour le refixage de celles-ci un cartonnage localisé. Après avoir posé une goutte d’adhésif (plexisol, alcool polyvinylique) pour refixer la couche picturale, on place un morceau  de papier bolloré fin, que l’on déchire pour éviter les marques sur la surface, collé avec une colle légère à l’eau ( tylose par exemple ); quand le cartonnage est presque sec, on repasse avec une spatule chauffante: ces opérations permettent de redonner adhérence et planéité.

Lorsque la couche picturale présente une fragilité générale, ou si l’on veut pratiquer un rentoilage, on effectue un cartonnage sur toute la surface du tableau. On peut utiliser différents papiers que l’on choisit en fonction du résultat souhaité. Un papier bolloré sera pour un cartonnage léger, par exemple quand la matière picturale a des reliefs. Un papier bulle ou un canson  seront pris pour des cartonnages plus forts et qui redonneront une meilleure planéité à la toile: une colle plus forte sera alors utilisée comme la colle de pâte (ou colle de farine).

Dans tous ces cas, la toile sera démontée du chassis et posée sur une planche. Le papier est à la fois collé sur la surface picturale et sur la planche par les bords. Une fois le papier sec, le tableau cartonné sera retourné , refixé de nouveau à la planche et l’on pourra procéder au refixage puis au rentoilage. Avant la remise sur chassis le cartonnage est retiré.

Le tableau cartonné est retourné et collé par les bords sur la planche.

Le cartonnage est retiré à la fin du rentoilage.

Une réponse à to “Cartonnages”

  • Lévy:

    Bonsoir Madame,

    Merci pour votre site web en effet je cherche depuis 1/2 heure si je peux cartonner légèrement et localement à la tylose un tableau déjà refixé par la face à l’alcool polyvinylique.Vous m’apportez la réponse, merci encore.

    D. Lévy

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